Un stage en mémoire de Claude Boucabeille.

Vendredi 28 novembre et samedi 29 novembre, le Budokan67 a eu le plaisir d’accueillir un stage exceptionnel mêlant karaté et tai jitsu, animé par : Frédéric Pellen et Dominique Le Bihan. Pendant deux jours, les stagiaires ont pu plonger dans l’univers de la self-défense et explorer la complémentarité de ces deux disciplines martiales.
Cette rencontre a offert un véritable espace d’échange technique, d’ouverture et de découverte. Les participants ont travaillé en profondeur sur la distance, la gestion du timing, les défenses contre saisies, ainsi que différentes réponses offensives. La diversité des approches proposées a permis à chacun — débutant comme pratiquant confirmé — de progresser et d’enrichir sa vision martiale.
Frédéric Pellen 4e Dan– Une approche précise et réaliste du combat
Élève du regretté Claude Boucabeille, Frédéric Pellen est aujourd’hui une référence dans le karaté et la self-défense. Sa pédagogie se distingue par sa précision technique et son sens de l’efficacité. Durant ce stage, il a guidé les pratiquants dans des mises en situation concrètes, privilégiant la fluidité des gestes, la gestion du stress et l’adaptation face à l’adversaire. Son enseignement, à la fois exigeant et bienveillant, a permis d’immerger les stagiaires dans une pratique réaliste du karaté.
Dominique Le Bihan 6e Dan – Le tai jitsu au service de la défense
Expert en tai jitsu, Dominique Le Bihan a apporté une autre dimension au stage grâce à un travail centré sur la self-défense moderne. Son approche technique, basée sur l’utilisation du corps avec contrôle, souplesse et explosivité, a offert aux pratiquants une vision claire des réponses possibles en situation réelle. Son sens pédagogique, allié à une grande disponibilité, a renforcé la dynamique du groupe et permis à chacun de se dépasser.
Un stage pour tous
Ce stage était aussi un hommage à Claude Boucabeille, professeur de Frédéric Pellen, Dominique Le Bihan et de Raphaël, dont l’héritage technique et humain continue d’inspirer notre pratique. Sa mémoire demeure un pilier de l’identité et de l’évolution de la pratique de beaucoup de karatékas.
